• La salle de bain était sombre. Le mirroir ne reflétait rien. La baignoire était vieille et tâchée. J'était là, dans un coin, rachitique, sale, mutilée. La porte était vérrouillée. Pas de fenêtre mais des chaînes en fonte. Une odeur de moisie flottait dans l'air, le rendant presque irrespirable. Le lavabo fracassé Me rappellait vaguement quelque chose. Machinalement, je portais ma main à mon front. Je me souvenais maintenant ! C'est contre ce lavabo qu'il m'avais cogné la tête...Heureusement qu'elle n'a pas finit dans le même état... J'allumais la lumière et me regardais dans la glace. C'était toujours moi: les cheveux bruns foncés et le yeux sombre. Je me suis reculée pour me voir entière. J'avais les bras, les jambes et le buste entaillés. Les blessures étaient profondes et douloureuses mais elles ne saignaient pas. Je me souvenais de tout. Il avait été d'une cruauté sans pareil. L'odeur de moisie s'intensifia. On cogna à la porte:

    "Je sais que t'es vivante! Ouvres la porte, j'en ai pas fini avec toi!"

    -Nan! T'as vu ce que tu m'as fait!

    "Tu n'aimes pas ma façon de te témoigner mon affection? Pourtant j'ai trouvé ça extrêmement agréable."

    -Qu'est ce que tu as trouvé agréable?!

    "D'avoir entaillé une peau aussi douce, une chair aussi tendre. D'avoir derrière cette porte, une créature aussi soumise et fragile que toi."

    -Il n'y a que toi qui ai trouvé ça agréable!

    "Tu avais pourtant l'air d'aimer ça, tu criais à t'en casser la voix."

    -Je criais parce que tu me faisais mal! Pas parce que ça me plaisait!

    "Un cri reste un cri, Quelle qu'en soit la raison. Et j'ai bien l'intention de te faire crier longtemps encore!"

    -Tu pourras ma faire ce que tu voudras, je ne crirais plus!

    "Fais comme bon te semble."

    et il partit.

    Je me suis réveillée dans un salon, sur un tapis rouge sale. Il était là, sur le canapé, à me regarder san bouger.

    "Tu es déjà réveillée."

    il s'est levé est s'est rassis, jambes écartées sur mon bassin de telle sorte que je ne puisse plus bouger et que quand il s'allonge, sa tête soit au niveau de la mienne. Il a pris mon bras droit dans sa main gauche et une lame de rasoir dans l'autre. Il a entaillé délicatement mon bras.

    -Ha!

    "Vas-y! Continue de crier!"

    il entaillait mon bras plus profondément et plus rapidement.

    -Haa! Arrête! Arrête! Tu me fait mal! Haa!

    "Si c'est la seule façon d'avoir un cri de ta part, je ne vais pas arrêter!"

    il s'est finalement arrêté après 2 heures de torture. Il m'empêchait toujours de bouger et tenait toujours mon bras. Il a lâché sa lame et a porté mon bras à sa bouche. J'eu une sensation humide sur mes blessures. Il était en train de...lêcher mes entailles. Sa langue ravivait mes plaies et le sang commençait à perler.

    -Qu'est ce que tu fais ?!

    "Je prolonges le plaisir."

    -Tu es un vampire ?!

    "Haha! Ton imagination est débordante. Je ne suis pas un vampire."

    -Laisse moi partir! Arrête de lêcher mes blessures! Tu me fait mal!

    2 heures plus tard, j'étais toujours sur le tapis mais lui était retourné à son fauteuil. Mon bras me faisait mal. Il a dû s'en rendre compte.

    "Cris si ça te soulages."

    -Ton plaisir c'est ma douleur. Je ne vais pas crier.

    "Très bien... C'est repartit pour 4 heures de bonheur. Avec toi dans les bras."

    Jade


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  • "Tu...Tu saignes !"

    -Va t'en...S'il te plaît.

    "Mais...Ton visage! Tes mains..!"

    -VA T'EN !

    le ton rauque que j'avais pris m'étonna, je ne l'aurais pas voulu si criard. Il eu un léger mouvement de recul mais il est resté.

    "Mais bordel ! Qu'est ce que t'as ?!"

    -Je sais ce que j'ai. Laisse moi.

    Le sang coulait abondament sur mon visage et ruisselait sur mes épaules jusque dans mon dos. D'habitude, ça ne m'aurais pas gêné. Je n'y aurais presque pas fait attention. Mais là, c'était différent...Ce sang chaud qui ruisselait sur mon corps dénudé, ces torrents écarlates et humides qui marbraient mon visage...Ce...Ce n'était pas mon sang. Mais le pire, c'est que je savais...Je savais exactement pourquoi ce sang se répandait sur moi en petites rivières chaudes. Je l'avais fait souffrir. Je l'aivais fait souffrir autant que mon cœur de "fille fragile et sans défense" me le perméttait. Je me rendais compte que j'avais agis en animal. Un animal sanguinaire et cruel. Je recrachais une dent dans une quinte de toux qui me déchira la gorge. J'étais désolé d'en être arrivé là. Mais en même temps, le moment ou le couteau me glissait des mains pour se planter à côté de son cadavre m'emplissait d'un plaisir malsain et délicieux. La fraicheur de la nuit avait appaisé ma haine furieuse envers cet être qui n'avait vu en moi qu'un objet. Un objet pour satisfaire son plaisir. Agenouillée au centre d'une flaque rouge et chaude, j'étais sereine et calme. C'était fini, il n'abuserait plus de moi de quelque manière que ce soit. Une couverture douce me recouvrit les épaules et un agréable souffle dans ma nuque me firent revenir à la réalité.

    "Tu as fait ce qu'il fallait"

    -C'est inhumain ce que j'ai fait...

    "Non! C'est ce qu'il t'a fait qui est inhumain!"

    -Peut importe. J'ai...J'ai torturé quelqu'un jusqu'à ce qu'il meurt!"

    "Tu as fini par abréger ses souffrances. Il ne l'aurait jamais fait pour toi. Regarde ce qu'il allait te faire!"

    quand ces mots sont arrivés à mes oreilles, la scéne me paraissait moins...Noire? Sale? Il y avait une fille à moitié dévêtu, assise dans une immense flaque de sang à côté d'un cadavre. Pour sublimer la scène, un garçon tenait une couverture sur les épaules de la fille dénudée. Le sang caillé sur le visage de la fille ne masquait pas la froideur et la cruauté de son regard. Le garçon regardait la scène avec la même placidité. Le cadavre avait le visage tordu en une horrible grimace. Oui, tout était redevenu calme.

    Jade


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  • Quelques peluches éventrées jonchaient le sol de vieux parquet. Les murs étaient recouverts d'un ancien papier peint à fleurs. Un Cheval à bascule roulé sur le flanc et une maison de poupée agrémentaient le centre de la pièce. Le berceau couvert de toiles d'araignées et dont les draps cousus de fine dentelle étaient rongés par les mythes était collé contre le mur gauche, face à la porte en acajou. C'est dans cette petite chambre d'enfant que Lisa a trouvé refuge.

    Jade


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  • Il était parti chasser tôt. Pendant ce temps, je faisais ce que je savais faire de mieux: dormir. Mais je me suis réveillée dans une autre partie de la forêt. J'étais attachée et en sous-vêtements mais il n'y avait personne autour de moi. Puis, deux garçons sont arrivés et ont commencé à me frapper avec force. On aurait dit que plus les coups étaient douloureux, plus ils appréciaient le geste.

    -Stop! Stop! Arrêtez! Haa!

    Ils devenaient de plus en plus violents. Puis une voix a résonné.

    "Ne la touchez pas!"

    ~Ha! C'est nouveau! Tu défends tes victimes maintenant?

    "Elle n'est pas ma victime!"

    ~C'est pire que ça! Cette fille est une chienne et tu la défends contre nous ?!

    "Elle ne vous a rien fait! Laissez la!"

    ~Et c'est pour ses beaux yeux que je vais le faire?

    "Non, c'est pour éviter de mourrir. Ses beaux yeux sont à moi"

    ~Elle me fait de l'effet ta copine. Avec des jambes comme ça, elle doit être super bonne à l'acte...tu permet que je l'essaye?

    l'agresseur s'est approché de moi. Mais il n'a pas eu le temps de me faire quoi que ce soit. Une flêche venait de le transpercer d'un coup sec. Son ami est parti en courant.

    "Ne pleures plus. C'est fini."

    il m'a détaché et m'a porté jusqu'au coin de la forêt que je connaissais.

    "Je suis désolé, c'est de ma faute, je n'aurais jamais dû te laisser seule à cette heure-ci."

    -Tu n'as pas à t'excuser, c'est pas ta faute, J'aurais dû faire plus attention.

    "Ils t'ont bien arrangée. Je vais te porter jusqu'à la rivière pour nettoyer tes plaies."

    Il m'a nettoyé et m'a ramené sur le tapis de feuilles mortes. Là, il m'a mis son sweat et m'a allongé sur ses jambes.

    "Montre moi ton marquage au bras."

    Mon marquage, c'est une plaie au couteau qu'ils m'ont faites l'année dernière parce que je me débattais. Je lui ai tendu mon bras droit.

    "Plus personne ne te feras souffrir. Je te le promet."

    Jade


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  • Les caresses se sont transformées en roulements du bassin. Le sweat trop grand gisant à côté de moi, son Jean jeté derrière lui, il ne nous restait que nos sous-vêtements...enfin...plus pour très longtemps.

    -J'ai peur !

    "Peur de quoi?"

    -De te déçevoir...

    "Pourquoi tu me déçevrais?"

    -T'as de l'expérience...Pas moi.

    "T'inquiètes pas, si tu tiens jusqu'à l'orgasme, c'est que tu m'as pas déçu.

    -Pour me faire atteindre l'orgasme, il faudrait que ta performance soit plus que satisfaisante!

    "Petite coquine ^^"

    -Tu trouves?

    "Haha, me dit pas que tu le fait pas exprès, je sais que c'est faux."

    -Je le fait exprès

    "Je s...Qu'est ce que tu as au bras?"

    -C'est rien...Juste un marquage.

    "C'est eux qui te l'ont fait ?"

    -Oui...Mais c'est passé.

    "Mh, si tu le dis ^^

    Il a commencé a bouger le bassin de plus en plus vite et de plus en plus énergiquement.

    -Ce serais pas plus...pratique sans nos sous-vêtements?

    "T'es plutôt directe!...

    Corps à corps, peau contre peau, ça devenait vraiment chaud. Ok, dit comme ça, c'est vrai que c'est pas très poétique. Mais, moi comme lui, la poésie, à ce moment là, on en avait vraiment rien à battre. Pas besoin de vous faire un dessin, vous savez tous à quoi on pensait.

    -Va moins vite! Je commence à perdre le rythme!

    "Va falloir t'habituer ma belle!"

    Plus ça allait vite, plus c'était satisfaisant...Et au bout d'un moment...

    -Hhaaaa!

    bref, vous aurez tous compris ce qu'il s'est passé.

    -Ok, je retire ce que j'ai dit au début, t'es assez performant tout seul.

    "Ouais, et toi tu sais faire le grand écart."

    -Je t'ai pas déçu apparement...

    "Non, tu as été parfaite."

    -La perfection n'éxiste pas...

    "C'est vrai...Mais si elle éxistait, elle te ressemblerais."

    -Non. Je suis loin d'être parfaite,

    "Peut-être, mais c'est comme ça que je t'aime."

    on s'est embrassés et on s'est câliné longtemps encore. Mais à ce moment là, je n'avais pas imaginé la suite.

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